Cette page a été validée par deux contributeurs.
les menaça de les traiter en Eſpions, pour ſe delivrer de l’importunité de leurs prieres. I’ay adjouſté à ce motif la crainte des ſoupçons des Volſques, qui devoient eſtre offenſez de ſa trop grande facilité à recevoir trois & quatre fois des Deputations inutiles.
Pour ce qui eſt de ſon caractere, ceux qui m’ont blaſmé de l’avoir trop attendry, luy font tort de le croire à l’égard de ſa mere & de ſa femme tel qu’il eſtoit à ſes ennemis. Le meſme Coriolan que ſa ferocité naturelle, & la rigueur de ſa vertu rendoient ſi terrible, & ſi odieux à la populace de Rome, ne peut tenir ſes pleurs à l’abord de