des occupations intellectuelles d’un ordre plus relevé et plus varié, leur permettre de chercher des distractions ailleurs que dans les travaux de l’aiguille et les « harpes, les pianos, les sonates[1] », dont elles se sont contentées jusqu’alors ; qu’elles puissent goûter les beautés de la littérature française et des littératures étrangères[2] ; qu’elle puisse au besoin noter ses impressions et ses pensées sous une forme littéraire ; que même elle s’initie à la science et s’adonne par exemple à la chimie, « sujet de distractions et d’amusements très varié[3] ». En résumé, que l’instruction soit pour elle un passe-temps. Bien qu’il soit de quelque importance et qu’il le fut surtout sous Louis-Philippe de donner aux femmes une vie intellectuelle active, ce but n’est pour les féministes qu’un accessoire ou plutôt il n’est lui-même qu’un moyen de réaliser leur véritable pensée plus haute et plus noble : former des femmes