Gazette des Femmes : chacun d’eux a émis une théorie différente.
D’après certains articles du Globe, « toute loi doit être faite par l’homme et la femme[1] », c’est-à-dire par des groupes composés d’un homme et d’une femme dont la réunion constitue l’individu social.
Il y aura le couple-député comme le couple-prêtre, et la femme siégera aux côtés de son mari[2].
C’est sans doute une idée analogue que veut exprimer Pauline Roland, lorsque, parlant de l’émancipation politique des femmes, elle dit ne pas demander la place de l’homme, « mais bien celle qui est libre à côté de lui ».
La Gazette des Femmes examine la question d’une manière plus complète et plus approfondie. Avant tout, dit-elle, les femmes doivent être citoyennes françaises, comme les hommes sont citoyens français.
En conséquence, elle adresse (mars 1837)