Page:Abensour - Les vaillantes, 1917.djvu/169

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seulement lorsque leur présence a cessé d’être nécessaire. À Pexonnes, la receveuse, [1] Lamirel, agit de même. Au début d’août 1914, les Allemands envahissent le pays. La receveuse se montre femme de tête et de courage. Malgré la présence de ses deux enfants pour qui elle pourrait craindre, elle reste à son poste. Elle prend soin seulement de faire disparaître tout ce qui extérieurement peut désigner le bureau aux ennemis. Elle peut ainsi, malgré l’occupation, continuer son service. Les Allemands s’en vont… pour revenir bientôt. Alors Mme  Lamirel se décide à partir et fait avec ses deux enfants 15 kilomètres à pied sous les obus…

Plus remarquables encore sont les exemples d’énergie donnés par les receveuses des Vosges et du Nord.

La ville de Rambervillers est restée au début de la guerre plus de quinze jours sous le feu des batteries lourdes qui firent de nombreuses victimes. Pourtant le receveur, M. Vartier et quatre dames employées Mlles  Royer, Laurent, Guichard, Raby, restent à leur poste, et réussissent à organiser malgré le bombardement, les distributions de correspondance.

À Hanonville, Mlle Maugé, receveuse des postes, accomplit un bel exploit qui lui vaut la médaille militaire ..................

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Le Ban de Laveline où Mme  Malavoi rentre le 6 octobre, se trouve dans une zone battue par l’artillerie allemande qui ne cesse de tonner. Personne dans

  1. Mme