Page:Abgrall - Luc hed ha Moged.djvu/103

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Malade et malheureux, dégringolant la cime,
J’ai voulu, mais trop tard, retourner sur mes pas.
Chaque soleil couchant me trouve un peu plus las
Et ce sera demain que s’ouvrira l’abîme.

Demain je partirai pour le plus grand voyage.
Ah ! ne protestez pas… Mais sans nous dire adieu,
Tous les honnêtes gens se rencontrant en Dieu !
Il n’est besoin là-bas que d’un cœur pour bagage.