Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/125

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autre, avec un calme imperturbable :

— Laissez-moi vous tailler un lambeau sur le bras, et je vous refais le nez.

Un instant M. L’Ambert parut décidé. Il mit habit bas et releva la manche de sa chemise. Mais, quand il vit la trousse ouverte, quand l’acier poli de trente instruments de supplice étincela sous ses yeux, il pâlit, faiblit et tomba comme pâmé sur une chaise. Quelques gouttes d’eau vinaigrée lui rendirent le sentiment, mais non la résolution.

— Il n’y faut plus penser, dit-il en se rajustant. Notre génération a toutes les espèces de courage, mais elle est faible devant la douleur. C’est la