Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/134

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— Mais peut-être en trouveriez-vous un qui, par dévouement…

— Du dévouement chez ces gens-là ? Vous vous moquez, docteur ! Nos pères avaient des serviteurs dévoués : nous n’avons plus que de méchants valets ; et, dans le fond, nous y gagnons peut-être. Nos pères, étant aimés de leurs gens, se croyaient obligés de les payer d’un tendre retour. Ils supportaient leurs défauts, les soignaient dans leurs maladies, les nourrissaient dans leur vieillesse ; c’était le diable. Moi, je paye mes gens pour faire leur service, et, quand le service ne se fait pas bien, je n’ai pas besoin d’examiner si c’est mauvais