des-jumeaux de l’hôtel corneille. 59 n | apportais. * Monsieur, ai-je répondu, je n’ai pas be- t } « soin qu’on me paye, j’ai deux places du gouverne- I « ment. » Il m’a laissé son adresse, que je n’ai pas lue, vous comprenez bien pourquoi, et je suis venu vous i la montrer pour savoir ce qu’il faut faire. » , Le Petit-Gris tira de sa poche une bel le carte gla- J các, où je lus : Louis Bourgade , Ilôtel des Frinces. J « Louis Bourgade ! dit le Petit-Gris ; c’est un pa- | rent.\t■ — Hôtel des Princes ! C’est un parent riche. — Il aurait bien pu venir plus tôt , quand ces pauvres dames mouraient de faim ! Maintenant on n’a plus besoin de lui. — C’est probablement pour cela qu’il se montre, mon cher Petit-Gris. Il aura appris le mariage de Mlle Aimée. Mais à tout péché miséricorde ; il faudra i- lui donner l’adresse. — Allons, j’y vais. Est-ce loin, l’hôtel des Princes ? — Ne vous dérangez pas : c’est sur 'mon chemin. J’y entrerai en passant, et je causerai avec ce mon¬ sieur. A bientôt; s’il y avait quelque chose, j’irais vous le dire. » Chemin faisant, je pensais : « Un parent riche ! Ce n est pas à Léonce qu’il arrivera pareille aubaine ! »
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