Page:About - Rome contemporaine.djvu/237

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congrégations dont chacune exerce une fonction spéciale. Nous avons : la Sainte Inquisition romaine et universelle, la Congrégation consistoriale, la Visite apostolique, la Congrégation des Évêques et Réguliers, du Concile de Trente, de la Révision des conciles provinciaux, de la Résidence des évêques, de l’État des réguliers, de l’Immunité ecclésiastique, de la Propagande, de l’Index, des Rites sacrés, du Cérémonial, de la Discipline régulière, des Indulgences et saintes Reliques, de l’Examen des évêques, de la Correction des livres de l’Église d’Orient, de la vénérable Fabrique de Saint-Pierre, de Lorette, des Affaires ecclésiastiques extraordinaires, des Études, de la Reconstruction de la basilique de Saint-Paul, de la Penitenzeria, de la Chancellerie et de la Daterie apostoliques.

« Pour le gouvernement des choses temporelles, le saint-père se réserve le droit de promulguer ses volontés sous forme de constitution, de motu proprio, de chirografo sovrano, de rescrits, et tout ce qu’il juge bon de décider a force de loi dans le présent et l’avenir. Mais il a coutume de se décharger du soin des affaires courantes au profit d’un cardinal secrétaire d’État. Ce premier ministre, ami et confident du saint-père, représente le souverain auprès des étrangers et des sujets pontificaux. Il nomme et dirige le personnel diplomatique, composé de cardinaux ou de prélats ; il publie dans l’État des édits auxquels on doit une aussi stricte obéissance qu’aux lois émanées directement du saint-père. Il confie à qui bon lui semble les portefeuilles subalternes de l’intérieur, des travaux publics, des finances et des armes. Les ministres ne sont pas ses collègues, mais ses employés, car il est cardinal et ils ne sont que prélats. C’est lui qui nomme les prélats