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Page:About - Rome contemporaine.djvu/293

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Le duc de Northumberland vient d’acheter à M. Titoni, marchand de campagne, quatre génisses d’un an et deux veaux du même âge, pour les transporter en Angleterre.

M. Titoni a pris à ferme 2450 rubbia de prairies (plus de 4400 hectares) pour y élever des bêtes à cornes. En bon terrain, deux vaches se nourrissent fort bien sur un rubbio.

Les belles races sont celles de MM. Rospigliosi, Graziosi, Titoni, Silvestrelli, Dantoni, Senni, Grazioli, Floridi, Serafini, Piacentini, Franceschetti, Rocchi.


Je ne suis pas assez connaisseur pour rendre justice aux mérites qui distinguent les diverses races romaines. Elles se ressemblent toutes au premier coup d’œil, et je crois qu’on a fait peu de chose pour les améliorer.

Cependant il vient de se fonder une société d’agriculture, et j’ai assisté à la première exposition. Le gouvernement pontifical a d’abord interdit, puis toléré cette nouveauté, qui se dissimule modestement derrière une société d’horticulture.


Les bœufs romains sont d’excellents ouvriers. Ils travaillent sans repos depuis le lever du jour jusqu’à midi. On prolonge leur journée jusqu’à deux heures et demie dans la saison d’hiver. Ils ne connaissent pas d’autre nourriture que le foin et l’herbe. Leur santé est robuste.