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bien tournés une sorte de respect. Il a un air sévère et rangé qui impose.


C’est dans le sous-sol du palais Apostolique qu’on admire cette belle pharmacie dont presque toute la vaisselle est en vraie faïence de Faenza, exécutée d’après les dessins des plus grands maîtres.


J’ai passé toute la journée dans l’église. C’est un véritable musée et j’y aurais été parfaitement heureux sans l’importunité des chiens, des mendiants, des ciceroni, et de quelques vieilles femmes qui voulaient obstinément faire le tour de la sainte maison sur leurs genoux, à mon intention et à mes frais.

Ces petits pèlerinages salariés ne se font pas seulement en Italie. J’ai connu à Vergaville, dans le pays de ma grand’mère, une vieille femme, pèlerine de son état, qui se rendait, moyennant salaire, aux chapelles les plus renommées et qui gagnait sa vie en gagnant des indulgences. Je crois pourtant que ce métier est beaucoup plus lucratif à Lorette qu’à Vergaville.


Les Italiens disent quelquefois : bête comme un Anglais. Cette locution m’a toujours paru non-seulement vicieuse,