Page:Abrantès - L’exilé : une rose au désert.djvu/317

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ce n’est pas pour mal faire, puisque vous êtes avec moi !

— Mais enfin !…

— Eh bien ! voulez-vous le savoir ?

— Je vous en prie.

— Alfred !… et la femme posa sa main sur celle d’Alfred, et dans ses yeux, qu’on pouvait voir au travers de deux immenses ouvertures du masque, on lisait une tendresse passionnée. Alfred, que s’est-il passé, il y a aujourd’hui un an, entre nous ?…

— Ah !… Et Alfred se baissa pour baiser la main de madame de Vauchamps, car c’était elle… Il enleva son gant, et dévora sa main de baisers. — Louise ! Louise !

— Oui, reprit madame de Vauchamps, il y a aujourd’hui un an que, vous retrouvant à ce même bal de l’Opéra où jadis je vous ai connu, car c’est dans un bal de l’Opéra que je vous rencontrai pour la première fois, après votre malheureux mariage…