Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/468

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sous le n° 15 et portant pour épigraphe : « Retz jeta dans la langue française la verve et le mouvement de son imagination impétueuse. » Ce discours, animé de langage et mêlé de vues historiques bien conçues, caractérise avec talent quelques faits de la vie et le génie d’écrivain du cardinal de Retz.

L’auteur du discours inscrit sous le n° 12 et appelé au partage du prix est M. Topin, receveur de l’enregistrement et des domaines, à Aigues-Mortes.

L’auteur du discours inscrit sous le n° 15, dont nous venons d’indiquer brièvement les titres au partage du prix, est M. Joseph Michon, docteur ès lettres et docteur en médecine, que sa jeunesse, son nom, ses études variées, semblent destiner à ce libre culte de la pensée, à cette mission d’écrivain qui demande chaque jour plus de connaissances réunies et de forces appliquées.

L’Académie, dans ce concours, réserve encore pour une mention honorable le discours inscrit sous le n° 16 et portant pour épigraphe ces paroles de Quintilien : Si aliqua contempsisset, si non parum concupisset, si non omnia sua amasset. Cette étude, digne d’éloges en bien des points, fait honneur à la fermeté de jugement et à l’esprit littéraire de M. Ferdinand Belin, maître répétiteur au Lycée impérial Charlemagne.

Une mention honorable est également accordée au discours inscrit sous le n° 26, et portant pour épigraphe les mots de Voltaire : « Cet homme singulier s’est peint lui-même dans ses Mémoires, écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie et une inégalité qui sont l’image de sa conduite. » L’auteur, dont le nom n’est pas connu,