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Page:Académie française - Recueil des discours, 1860-1869, 1re partie, 1866.djvu/543

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Il les voit, il leur parle, et, s’élançant vers Dieu,
Il meurt en leur jetant ce poétique adieu.

VALENTINE.

Et ce sont ces vers-là, ceux que je touche ?

MAURICE.

Eux-même !

VALENTINE.

Où furent-ils trouvés ?

MAURICE.

Dans le moment suprême,
D’une main défaillante il les avait tracés ;
On les a recueillis entre ses doigts glacés.

VALENTINE.

Et ne pouvoir chanter cette touchante page !

MAURICE.

Si de m’accompagner vous avez le courage,
J’essaierai…

VALENTINE.

Dans le ton ?

MAURICE.

Dans le ton !

VALENTINE, (se mettant au piano).

Oh ! alors
Je suis brave !