Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/137

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croyait en Lui de toutes les forces de son âme, mais elle avait beaucoup moins de confiance dans les adeptes de la Secte et elle ne prenait pas son parti que sa sœur se laissât diriger par eux avec autant d’aveuglement. Elle reviendra souvent là-dessus.

C’est au printemps 1792 que la famille de Constant reçut la visite que voici :

Mme Sophie Laroche, l’amie de Gœthe et de Wieland, qui fut la grand’mère de Bettina, avait passé à Genève et à Lausanne une partie de l’année 1791-92. M. Gaullieur, dans la Revue suisse de 1858, a transcrit et traduit quelques fragments du journal de cette femme et nous lui empruntons une page de ce journal qui nous intéresse particulièrement.


« Encore de nouvelles connaissances que je regrette de faire si tard. Mon amie Mme de Corcelles a dirigé aujourd’hui notre promenade du côté de la Chablière,