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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/168

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chercher et de le renvoyer. Avant-hier, je trouve une invitation au nom de Mrs Powel pour aller au bal de la Cité. Je répondis à peu près en ces termes : « La personne avec qui M. Akao est venu en Angleterre prend la liberté de témoigner sa surprise qu’une dame aussi bien élevée que l’est sûrement Mrs Powel, n’ait pas jugé convenable de la consulter sur les plaisirs de M. Akao. Quoi qu’il en soit, l’heureux Chinois sera prêt à l’heure fixée. » Mrs Powel m’envoya des excuses et ajouta qu’étant indisposée, elle n’irait pas au bal. Je m’y rendis moi-même et demandai à être présenté à Mrs Powel, dont l’indisposition n’avait pas duré.


« À Brigton. — Nous sommes allés à l’assemblée publique. Les personnages les plus remarquables étaient le prince de Galles, Mme Fitzherbert qui est, dit-on, sa femme, le chevalier d’Éon en habit de femme, et… M. Akao.

« Un monsieur me demanda l’autre jour très sérieusement si j’avais vu beaucoup de Chinois à Canton. Je lui répondis qu’il n’y avait que des Allemands… »[1]

  1. MCC. Bibl. de Genève. Publié dans le Journal de Genève, 1888.