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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/304

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celui qui a tout créé, l’imagination se joue agréablement et ajoute encore de belles fictions aux beautés réelles.

« Le bon Thomas est instruit ; il a beaucoup vécu avec Haller, pour lequel il herborisait. »

Ce brave homme apportait à « la demoiselle » des gerbes de fleurs que celle-ci se hâtait de reproduire par son pinceau et ensemble ils en cherchaient les noms scientifiques et populaires.

Sur ces hauteurs embaumées, Rosalie reçut une lettre qui nous induit tout naturellement à parler d’une des relations qu’elle forma à Lausanne avec de nobles émigrés venus dans cette ville à plusieurs reprises.

Ces personnages sont encore enveloppés pour nous de quelque mystère, malgré les efforts que nous avons tentés pour en déchirer le voile, et nous serions très heureux si quelque lecteur pouvait nous éclairer à leur sujet.