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Page:Achard - Rosalie de Constant, sa famille et ses amis, II, Eggimann.djvu/58

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payer un sou de loyer), tandis que mes frères (à qui il appartenait aussi), Charles surtout, n’y avaient fait que de courts séjours. Pour suivre à sa carrière militaire Juste était appelé à des sacrifices d’argent[1]. »


Vendre Saint-Jean était la seule alternative qui se présentait, et justement Charles allait revenir de Chine pour la seconde fois. C’était lui qui trancherait cette grave question.


« Le but de mes travaux, aurait été de garder notre propriété, répondit Charles, le plus genevois de nous tous. Jusqu’à présent, les circonstances ne m’ont pas été favorables, je n’en ai pas le pouvoir[2]. » Il l’eut, plus tard, ce pouvoir, Saint-Jean lui appartint en propre et jamais il ne le vendit.

En attendant de trouver un locataire, voire même un acheteur, la famille était tout à la joie d’avoir retrouvé le cher Chinois.

  1. Journal à Victor.
  2. Journal à Victor.