Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/84

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jamais rencontré deux natures plus faites pour s’unir, se compléter l’une l’autre, s’ennoblir par le contact, s’agrandir et s’épurer par leur intime communion. Je t’aime comme on aime le résumé de toutes les grâces, de toutes les beautés morales et plastiques, et je me sens devenir, à cette possession, plus conscient de ma valeur d’artiste, plus fier de ma nature d’homme.



À TIBURCE

J’ai des accès de lyrisme auxquels je résiste mal, et je conserve, en m’y abandonnant, la crainte de redire, avec des expressions déjà dites, un amour qui se meut dans les hauteurs inaccessibles des êtres, infranchies, indécouvertes jusqu’à nous.