312 LE snnrmr Nom conscience! Ah! ah! Comment vas-tu résoudre le problème de M. Guichardot?... , Mm Goulven s’arrêta net. Elle nous examinait, essayant de sourire. Les os de son crâne saillirent tout à coup, eût—on dit, plus durement sous la peau blème. Elle pressentait la morale de l'apologue; et, p.our· tant, elle n’osait admettre que nous fussions téméraires au point de lui proposer ce suicide de son être senti- mental. Tremblante, et les yeux hagards, elle mur- mura, pour se donner le temps de réfléchir et de choisir une attitude : — Je ne sais pas. D’abord l’Église interdit le divorce. Cela regle tout de suite la question, à ïnon point de vue. _ —— Sans doute... à ·votre point de vue! — Mais écartez un instant l’objection religieuse, — conseillai· je.- Imaginons que vous soyez indifférente en ma- tière de foi. Auriez-vous cédé votre mari, dans le désir de le soustraire àla pauvreté, à la maladie, à _ l’insuccès, au désespoir? Ou bien auriez-vous préféré le condamner a ces malheurs, et ne pas subir l’humi= liation de le perdre? — Je ne sais pas... Il est dilücile de répondre... Lui-même, dans un pareil cas, devrait être consulté... — Donc tu ne l’aimes pas jusqu’a lui sacrifier ·ton orgueil d`épouse! — s’écria madame Hélène...,Tu vois bien;qu’on peut l’aimer davantage! — C’est insensé, ma chère!... C’est insensé!...' Avant de quitter la Ville Close et de franchirlles ponts-levis successifs, nous attendions, tous trois, nos amateurs de photographie. Sous le porche obscur ` et frais qui perce les murs de défense érigés au milieu
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