Page:Ades - Josipovici - Mirbeau - Le Livre de Goha le Simple.djvu/368

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sur les dalles, le crâne ouvert. Son corps diminuait peu à peu, dans la mort. Si on ne l’avait pas chassé, il aurait vu sa fille mourir tout à fait, disparaître tout entière. Sur les dalles, il n’aurait trouvé bientôt qu’une pauvre robe sans rien dedans. À cette pensée que maintenant il ne restait plus rien de la petite masse vivante qu’il aimait tant à bercer, Goha porta ses mains à sa tête et se mit à courir comme un possédé.