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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/13

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pauvre petit avait été congestionné par le froid et il fut impossible de le rappeler à la vie.

Une autre fois, une matrone ivre rapportait un nouveau-né, après le baptême, du bourg de Pléchâtel au village du Val-du-Himboul. Elle avait à traverser un ruisseau sur une planche assez étroite. Elle fit un faux pas et l’enfant glissa de son oreiller dans l’eau. On put le retirer du ruisseau, mais il mourut dans la nuit.

Un nommé Jean Rihet, de la commune de Pléchâtel, encore vivant aujourd’hui, glissa de dessus l’oreiller, le jour de son baptême et ne fut retrouvé, près du village de Saint-Saunis, que quelques heures après.

À Vitré, aussitôt qu’un enfant est né, on prévient le bedeau de cette naissance et on lui donne la pièce. Immédiatement, — et cela bien avant le carillon du baptême, — il sonne la cloche de l’église, 9 coups pour les garçons, 11 coups pour les filles. Pourquoi ce privilège dont jouissent les filles ? Mystère !