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Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/14

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Dans une petite ville comme Vitré, tout le monde se connaît ; on sait quelles sont les femmes enceintes et celles qui doivent bientôt accoucher. Ce sont les grands événements ! Et sans sortir de chez soi, la cloche vous apprend que Madame une telle vient d’être mère et de plus vous savez si c’est d’un garçon ou d’une fille.

Dans les communes du canton sud-ouest de Rennes on ne sonne jamais les cloches pour le baptême d’un enfant naturel.

Les frais du baptême sont à peu près nuls pour les parents : Le parrain, la marraine et les invités achètent et offrent à la mère du pain blanc, de la farine, du vin, du café, du sucre, du chocolat, de l’eau-de-vie et des épingles.

À l’église, le prêtre et les choristes sont également payés par moitié entre le parrain et la marraine.