Aller au contenu

Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/157

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Cent louis d’or me donne,
En me disant bonsoir ;
Prends soin de ta personne,
Je viendrai te revoir (bis).

(Bain-de-Bretagne.)
Mariez-moi, ma petite maman

— Mariez-moi, ma p’tit’ maman,
J’aurai bientôt seize ans.
Il me faudrait un mari,
Qui soit bien joli, qui soit bien gentil,
Qui serait toujours complaisant
Pour moi, ma chèr’ maman.

— Ô ma fille, ne m’en parle pas,
Tu me casses les bras ;
Tu as l’air trop éveillée,
Pour t’y marier, pour t’y marier !
Ah ! change vit’ de sentiment,
Car tu n’es qu’une enfant.

— Un beau garçon vient tous les jours,
Me raconter ses amours,