Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome premier.djvu/270

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Le cierge de la Chandeleur avait sauvé l’homme.

Les feux de joie qu’on allume encore quelquefois la veille de la Saint-Jean, donnaient lieu, jadis à Dol, à une fête spéciale : à la fin des vêpres célébrées à la cathédrale, le chapitre se rendait processionnellement au bûcher et le grand chantre portant le bâton doré, insigne de sa charge, revêtu d’un surplis et d’une étole, allumait très solennellement le feu aux applaudissements de la foule.

Autrefois, sur les bords de la côte, aux environs de Cancale, on mettait un tison du dernier feu de la Saint-Jean, à tremper dans le bénitier accroché au fond du lit.

Ce tison était destiné à protéger de la foudre.

Tout le long de la côte bretonne, on aperçoit de petites chapelles, situées au sommet