Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°2.pdf/55

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choses qu’elle ne peut redire, aussi je ne la questionne pas ; nous apprenons seulement qu’on va remarcher incessamment, que son cousin travaille toujours le siège d’Istein, et que les Anglais avaient une mission importante.

Nous n’avons plus qu’à attendre les évènements.

À 6 heures, service funèbre à St Christophe ; nous y allons toutes les trois ; Décoration superbe qui serait parfaite avec quelques drapeaux, assistance civile et militaire très nombreuse, sermon très banal, musique affreuse. Nous y retrouvons Mme de M. et quelques autres, fort aimables, mais qui ne tiennent pas plus à nous que nous ne tenons à elles.

Rien de nouveau dans le nord.

Lundi 2 novembre

Messe à 6 heures à St Vincent. Soins toute la matinée.

À 2 heures, je vais avec Julie à l’hopital pour ma troisième piqûre, conversation avec les majors Pichon et Farconet toujours très aimables.

Il fait un temps superbe, le Dr arrive pour nous photographier avec nos malades, ceux du moins qui peuvent