nous serons encore bien heureux quand tu nous reviendras. Réponds-moi, et viens, s’il se peut, pour assistera mon mariage. C’est dans trois semaines. Le père est heureux, il t’aime et t’embrasse : ta sœur Lizzie t’aimera toujours aussi beaucoup.
Jean répondit en disant à sa sœur la joie qu’il éprouvait de la voir heureuse.
« Je te réserve un cadeau pour ton mariage, petite sœur, disait-il à la fin de sa lettre, et c’est moi qui te le porterai. Au revoir, dans quinze jours. J’embrasse le père et toi mille fois.
La veille du mariage, Jean arriva avec M. Lannek, invité à la cérémonie. Le soir, on apporta une caisse, que Jean voulut ouvrir lui-même, disant que c’était le cadeau de noce qu’il offrait à sa sœur. Quand elle fut ouverte, Lizzie poussa une exclamation de surprise et de joie : c’était une tête de Vierge ayant si exactement l’expression et les traits de la petite Marie, que Lizzie ne put retenir ses larmes en la voyant.