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Page:Agnès de Navarre-Champagne - Poésies, 1856.djvu/66

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— 17 —

v.

Certes mes dous amis fu nez (17)
En aoust, je ne m’en doubtmie ;
Car il est de tous déboutés,
Et a valour et courtoisie,
Et dignes est d’avoir amie ;
N’il n’a en li que reprochier •
Pour ce Faim je de cuer entier.

Mais jà n’en sera mains amez

De moy, pour chose qu’on m’en die.

Ains sera mes voloirs doublez

Et l’amoureuse maladie

Sera dedens mon cuer chiérie.

Ne jà sans li garir n’en quier}

Pour ce Taim je de cuer entier.

Car tous mes eu ers ly ai donnés
Sans retraire et sans villonie
Pour ce qu’il est à droit nommez.
Preus et loyaus, sans tricherie.
Et s’a de grâces compaingnie,
Qui d’onneur le met en sentier ;
Pour ce l’ajîMèldè-olièTsentier.