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Page:Agnès de Navarre-Champagne - Poésies, 1856.djvu/78

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De voloir somes uni.
Onques plus douce assénlbléé,
Par ma foy ! ne vi.

Moult suy… etc.

Non pourquant je me deûri

Seulette et gémi
Souvent à face esplourée,
Quant loingtaiDe suy de li
Qu’ay tant enchiéri ;
Que sans li riens ne m’agrée.
Mais d’espoir suy confortée,
Et très bien asseurée

Que mettre en olibli
Ne me porroit par nul si ;
Dont ma joie est si doublée >

Que tous maulz oubli.

Moult suy… etc.

ÏV.

Le mesdisans en accort (28)
Sont pour moy grever à tort,

G’est par leur envie,
Car desservi ne l’ay mie :
Pour ce de leur jenglerie

Bien me resconfort.

Mais pour les mettre en esmay>
Plus que ne sueil je seray

Joieusé et jolie-
Et si aray le cuer gay,