Aller au contenu

Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Pastorel manquera son coup… et je serai, moi, le soir même, mieux monté qu’un empereur !… Adieu, maître Augias…. Ne peut-on voir votre fille ? Elle se fait jolie, savez-vous ?

— Je te défends de me parler de ma fille ! cria Augias exaspéré tout à coup. En voilà assez, va-t’en ! Tu te moques de moi, je pense ! mais, coquin de sort ! je ne le souffrirai pas !

— Et pourquoi dites-vous que je me moque de vous, bayle ? Pourquoi ? expliquez-vous un peu.

Il avait un ton si narquois, un air si insolent, qu’Augias partit tout de bon ; il se débonda :

— Pourquoi ? pourquoi ? criait-il. Il demande pourquoi !… Que la fièvre m’étouffe s’il ne le sait pas, le pourquoi ! Pourquoi je dis que tu te moques ? Parce que si tu avais quelque chose là (Augias se frappait le cœur) tu n’aurais plus mis