Aller au contenu

Page:Aicard - Notre-Dame-d’Amour, Flammarion, 1896.djvu/283

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Tu menaces ? tant mieux. Cela me décide à faire mon devoir. J’avais promis à ma mère de ne plus te parler : j’ai manqué à ma promesse aujourd’hui, mais ce n’est rien puisque je sors d’ici plus décidé que jamais à ne plus même te regarder !… jamais !… jamais !… jamais !

Il sortit. Une heure après, Martégas entrait.

— Tu ne sais pas ? lui dit-elle, j’ai changé d’idée. Arrange-toi seulement pour me venger de Pastorel… bats-toi avec lui, empêche-le, par les moyens que tu voudras, de faire le fier dimanche aux grandes fêtes des Arènes, de lui offrir, à elle, des cocardes et des honneurs, — et, alors… ce que je t’avais promis si tu lui prenais Zanette… je te le donnerai, tu entends ?

— Je ne demande pas mieux, dit le bouvier tranquillement. En attendant, donne-moi à boire.

C’était l’heure de l’absinthe. Des clients entraient….

…………………