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plus intelligent que le singe ! Quel résultat et quelle science !

Aujourd’hui deux routes à peine tracées sont ouvertes à l’art de guérir : la médecine préventive, c’est-à-dire la médecine de pronostic qui prévoit et prévient les maladies, et la médecine morale qui étudie les affections et les forces de l’âme pour les opposer aux maux du corps. Là se concentrent tous les progrès de l’avenir ; là est une révolution plus complète, plus heureuse que toutes celles qui ont été opérées par l’anatomie et la physiologie !

Terminons le grand chapitre consacré aux sciences naturelles. En recueillant ce qu’elles ont produit de remarquable pendant un travail de quatre mille ans, un fait nous a frappé ; c’est que les plus hautes découvertes, celles qui font le plus d’honneur à l’esprit humain, se concentrent dans un espace de trois siècles, et ces trois siècles sont précisément ceux qui touchent le nôtre. Ainsi, de 1473 à 1571, nous voyons naître Copernic, Bacon, Kepler et Galilée ; de 1596 à 1646, Des-