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Le Forestier

ses sangliers qui ne le quittaient jamais qu’à voir leurs rastreros marcher sans sabots, le laissaient agir a sa guise, et sans même prêter la moindre attention à ce qu’il faisait ; tout cela leur semblait naturel de sa part ; d’ailleurs tous l’aimaient et le respectaient ; ils savaient combien il avait été malheureux jadis, avec quel courage et quelle grandeur il avait souffert l’adversité, et ils se seraient gardés de lui causer la moindre peine ; les manies du célèbre aventurier — le mot toquade n’était pas encore inventé à cette époque — étaient