Page:Aimard - Les invisibles de Paris, 1893.djvu/21

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La jeune fille prit le bras qu’on lui offrait, mais l’émotion fut plus forte que sa résolution.

— Oh ! mon Dieu ! que m’apprenez-vous là ! N’ai-je pas eu une existence assez misérable jusqu’à ce jour ?… Me faudra-t-il plus tard regretter ce passé qui m’a paru si rude ?

— Je ne dis pas cela, mademoiselle, mais je suis chargé de vous préparer aux situations violentes dans lesquelles vous mettrez le pied cette nuit. Ne redoutez pas cependant la première rencontre que vous allez faire !