Page:Aimard - Les invisibles de Paris, 1893.djvu/297

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Le souffleter, fut pour elle l’affaire d’un instant.

Sur sa table à ouvrage se trouvaient pêle-mêle des feuilles, des graines en verre, des pistils, des corolles, des rouleaux de fils de fer, des godets contenant de la gomme.

Dans des boîtes, posées sur une de ses chaises, elle avait disposé adroitement des fleurs travaillées avec l’adresse et les doigts d’une fée.

Tous ces objets semblaient avoir gardé le parfum, un vague souvenir de