Page:Aimard - Les invisibles de Paris, 1893.djvu/77

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la jeunesse, ses membres n’avaient rien perdu de leur force et de leur élasticité.


L’or, l’argent, le velours, la soie, les fleurs et les diamants miroitaient sous une myriade de bougies.

« On atteignait les mauvais jours du xviiie siècle ; les honteuses orgies de la Régence, surpassées par les débauches de Louis XV, comblaient la mesure. Le vieil édifice monarchique, miné de toutes paris, menaçait ruine. L’univers entier était en gestation. Des grondements souterrains annon-