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XII

Comment doña Lilia rendit un peu d’espoir à sa cousine.

Lorsque la porte de la salle se fut refermée sur don José Rivas et son ami, doña Elmina laissa tomber sa tête sur son sein et deux larmes coulèrent silencieuses le long de ses joues, tandis qu’un profond soupir s’échappait de sa poitrine.

Doña Lilia s’approcha lentement, s’assit sur un pliant auprès d’elle et saisit une de ses mains qu’elle pressa doucement entre les siennes.

— Pauvre sœur ! murmura-t-elle d’une voix pleine de caresses.

Doña Elmina ne répondit pas, elle resta immobile et sombre, les yeux sans regard, fixés distraitement sur le plancher.