Peut-être, en essayant de comprendre les images chrétiennes, nous arriverons à savoir que la puissance déshonore même Dieu. D’après cette même idée on comprend le prophète hébraïque, qui parle au nom d’un dieu terrible, mais ici sans les dimensions du monde, qui ne sont rien au regard de l’esprit. Cette double idée, du grand et beau spectacle, et de l’esprit absolu, dont les commandements nous dépassent, se retrouve, comme on sait, dans la théologie chrétienne. Elle y sonne mal. Elle n’y est point principale. C’est une méprise sur le sublime ; car le sublime n’est point dans la puissance contemplée, mais dans un retour sur la puissance de la contempler, qui est esprit présent et esprit intime. Et, de toute façon, l’idée d’un ordre gouvernant et d’un esprit gouvernant altère la notion de l’esprit. Car tout est fait et tout est dit. Le salut vient de Dieu et le mérite est nul.
On aperçoit ici toutes les subtilités