de la grâce, et l’ordre nouveau de la charité, qui abaisse et relève. Là se trouve le centre des méditations d’une conscience qui n’a que soi et qui n’a que Dieu. Ce paradoxe est une donnée de la situation humaine. Car l’esprit en n’importe qui, et si faible qu’il se sente, n’en a pas moins le pouvoir de compter au delà de tout nombre et de franchir toute limite ; et, bien mieux, le pouvoir d’errer, inséparable du pouvoir de penser, implique la liberté, comme Descartes l’a vu, comme chacun le sent. Et la liberté est positivement surnaturelle, en ce sens qu’aucune représentation d’un objet mécanique ne peut en rendre l’idée. Ces notions jettent le philosophe en des travaux pénibles et toujours à refaire. On a assez dit que la conscience à l’épreuve, et devant un devoir sans ambiguïté, ou même dans la recherche de ce qui serait le mieux, considère aussitôt que la faute principale, et peut-être la seule, est de prononcer que l’homme est incapable de vouloir. En ces
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Apparence