Page:Alanic - Aime et tu renaitras.djvu/97

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Thérésine à l’attention de celle qui était désormais la « Patronne ».

— Vous connaissiez dêjà Mlle Jouvenet, madame. Il est juste de la féliciter devant vous du dévouement et de l’initiative intelligente qu’elle a prouvés, en mainte occasion, et qu’elle porte souvent au delà des limites de sa tâche.

Thérésine rougit jusque derrière les oreilles. Le « grand escogriffe » qui se tenait dans l’embrasure de la porte avait le don de l’agacer et de paralyser tous ses moyens. Elle balbutia une incohérente protestation, tandis que Mme Guérard lui adressait ses remerciements.

— Mais je reconnais mademoiselle ! fit Solange avec vivacité. Je l’avais rencontrée, l’autre soir, en haut du coteau, avec une bande de petites villageoises auxquelles elle s’efforçait de démontrer que le spectacle du soleil couchant dépassait en magnificence les attractions du cinéma. J’avoue qu’elles paraissaient peu convaincues.

Thérésine, animée d’un feu subit, surmonta sa gêne.

— N’est-ce pas une pitié que des gens ayant la chance de vivre en pleine nature possèdent