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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/133

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forêt.


DMITRI Et POUCHKINE. Plus loin est couché un cheval expirant.

DMITRI.

Mon pauvre cheval ! avec quel ardeur il galopait aujourd'hui dans sa dernière bataille ! et, quoique blessé, avec quelle rapidité il m'emportait ! mon pauvre cheval !

Pouchkine à part.

Il prend bien son temps pour regretter un cheval, quand toute notre armée est en pleine déroute.

DMITRI.

Écoute. Peut-être n'est-il qu'épuisé par sa blessure ; peut-être vivra-t-il.


POUCHKINE.