Il agonise.
Dmitri allant à son cheval.
Mon pauvre cheval ! que faire ? Je vais lui ôter la sangle ; qu'il meure du moins en liberté. (// ôle la sangle et la bride du cheval.— Entrent plusieurs Polonais.) Bonjour, messieurs. Pourquoi ne vois-je pas Kourbski parmi vous ? J'ai vu comme il s'enfonçait aujourd'hui dans le plus épais de la mêlée. Des milliers de sabres s'agitaient autour de lui comme des épis vacillants ; mais son épée s'élevait plus haut que toutes les autres épées, et son cri terrible étouffait tous les autres cris. Où est mon chevalier ?
UN POLONAIS.
Couché sur le champ de bataille.
DMITRI.
Honneur au brave ! et paix à son*âme ! Combien peu de nous sont restés debout après le combat ! Traîtres maudits ! scélérats de Cosaques ! c'est vous, vous qui nous avez perdus. Ne pas soutenir le choc pendant trois minutes ! Qu'ils tremblent ! j'en pendrai le dixième, de ces coquins.
POUCHKINE.