Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/161

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Albert

Gages ! où veux-tu que je prenne des gages, diable que tu es ?

Johann

C’est ce que je lui ai dit.

Albert

Eh bien ?

Johann

Il s’est mis à geindre et à plier les épaules.

Albert

Mais tu devais lui dire que mon père est lui-même riche comme un juif ; et que, tôt ou tard, j’hériterai de tout.

Johann

C’est ce que je lui ai dit.

Albert

Eh bien ?

Johann

Il s’est mis à plier les épaules et à geindre.

Albert

Quel malheur !

Johann

Il a voulu venir lui-même.