gondole de la Piazzeta, quand il y promène avec amour sa Biondinette bien-aimée. »
XXXI
DRIDRI
Celui qui n’a pas vu et n’a pas connu Dridri, l’oiseau vif et joyeux, celui-là, par mon Dieu et par mon âme ! n’a rien vu dans ce monde.
Elle était jeune et gracieuse, vraie Parisienne aux mille enchantements ; sa petite bouche, fraîche comme un œillet, renfermait un trésor de doux baisers.
La franche gaieté qui ranime le cœur brillait dans ses yeux comme un soleil ; elle inspirait la joie et l’amour, car son âme était une âme d’artiste.
Mouvements gracieux, gaies chansons, allure vive, tout la faisait ressembler à une fleur ailée qui volerait dans l’air comme un colibri.
Qui ne l’a vue, qui ne l’a suivie à la promenade des Champs-Élysées ! Qui ne l’a suivie et l’a aperçue de nouveau sans désirer être aimé d’elle !
Certes, Paris est grand et il possède dans son écrin