et moins ambitieuse, exécutée entre l’Assommoir et Nana par tactique, par délassement aussi, il intercale entre les grands ouvrages dont je viens de parler, des œuvres soi-disant de repos ou de récréation, sortant de sa manière ordinaire afin d’apporter de la variété, le chiffre de vingt volumes que j’ai annoncé sera atteint.
Enfin, il me reste à parler du roman qui va paraître.
Zola comptait, après Nana, exécuter une œuvre de sympathie et d’honnêteté, ayant pour thème principal : « la douleur » et, pour personnage central, Pauline Quenu. Vers la fin de l’hiver dernier, en mars et avril 1881, il se mit au plan de cette œuvre. Mais il ne parvint pas à se satisfaire. Le drame qu’il entrevoyait, à trois personnages, et qu’il voulait très simple, très poignant, présentait certaines lacunes. D’un autre côté, il lui aurait fallu, dans ce roman sur « la douleur, » recourir à des souvenirs autobiographiques, qui eussent cruellement ravivé une perte récente. Sur ces entrefaites, il écrivit pour le Figaro un article intitulé « L’adultère dans la bourgeoisie, » qui contenait cette phrase : « Si, dans le peuple, le milieu et l’éducation jettent les filles à la prostitution, le milieu et l’éducation, dans la bourgeoisie, les jettent à l’adultère. » Cette idée de l’adultère, considéré comme plaie dominante de la classe bourgeoise, le préoccupait et l’amena un jour à se demander s’il n’y avait pas là