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Til

BÉRENGER DE TOURS — BERGIER

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saint Anastase de Clam, P. L-, t. cxi.ix, col. 433-436 ; de Wolphclme de Brauweiler, P. L.. t. cliv, cul. 412-414. - Lettres qui ne se trouvent pas dans la Patrologie de Migne : de Grégoire VII en faveur de Bérenger, dans d’Achéry, Spicilegium, Pans. 1657, t. il, p. 508 ; de Paulin de Metz à Bérenger, dans Martène et Durand, Thésaurus novus anecdotorum, t. i, col. 196 ; plusieurs lettres dans H. Sudendwt. Berengarius Turonensis ; quatre lettres du pape Alexandre II, publiées par M. E. Bishop. dans Gbrrcs-Gesellschaft. Historisches Jahrbuch, t. i, p. 273-275 ; du carclin.il Humbert à Eusèbe Brunon, dans P. -P. Brucker, L’Alsace et l’Église au temps du pape saint Léon IX, t. il, p. 393-395.

2* Traités. — Durand de Troarn, Liber de corpore et sanguine Christi contra Berengarium et ejus sectatores, P. L., 1. i : ux, col. 1375-1424 ; Lanlranc, De corpore et sanguine Dornini adversus Berengarium Turunensem, P. L., t. cl, ci 1. 407-442 ; Guitmond, De corporis et sanguinia Christi veritate in eucharistia, P. L., t. exux, col. 1427-1494.

Condamnations et professions de foi.

Bernold de Cons-De

Beringerii hseresiarchse damnatione multiplia, P. L., t. cxlviii, col. 1453-1460 ; concile de Rouen, P. L., t. cxliii, col. 1382-1383 ; concile de Rome (1059) P. L., t. cl, col. 410-411 ; conciles de Rome (1078 et 1079), Martène et Durand, Thésaurus v, vus anecdotorum, t. iv, col. 104 ; P. L., t. cxlviii, col. 898809, 811-812 ; t. CL, col. 411 ; Decretum Gratiani. part. III, De consecratione, dist. II, c. xlii. Cf. Labbe et Cossart, Sacrosancta concilia, Paris, 1671, t. ix, col. 1050-1003, 1081-1082, 1101 ; t. x, col. 345, 378-379, 381.

II. après bérenger.

1° Poètes, historiens, chroniqueurs. — l’ne épitaphe par Baudri de Bourgueil, P. L., t. clxvi, col. 1190 ; une autre par Hildebert de Lavardin, P. L., t. clxxi, col. 1190 (cf. col. 633-634, la note de Beaugendre) ; Bernold de Constance, Chronica, P. L., t. cxlviii, col. 1363, 1365, 1367, 1377, 1383 ; Milon Crispin, B. Lanfranci vita, c. iii, n. 8, P. L., t. cl, col. 36-37 ; Hugues de Flavigny, Chronicon, 1. II, P. L., 1. cliv, col. 316-317 ; Sigebert de Gembloux, De scriptoribus ecclesiaslicis, c. i.iii-i.v, P. L., t. clx, col. 582-583 ; Chronica, col. 210, cf. col. 404 ; Honorius d’Autun, De scriptoribus ecclesiaslicis, 1. IV, c. xiv, P. L., t. CLXXII, col. 231-232 ; Pierre diacre, De viris ecclesiasticis Casinensibus. c. xxi, P. /.., t. CLXXIH, col. 1033 ; Chronicon Casinense, 1. III, c. xxxv, col. 766 ; Guillaume de Malmesbury, Gesta regum anglorum, 1. 111, § 284-285, P. L., t. clxxix, col. 1256-1258 ; Ordéric Vital, Historia ecclesiastica, part. II, 1. IV, c. x, P. L., t. clxxxviii, col. 327, 336 ; Hélinand do Froidmont, Chronicon, 1. XLV1, P. L., t. ccxii, col. 946-947 ; l’anonyme de Melk (Mellicensis), De scriptoribus ecclesiaslicis, c. lxxxviii-xc, P. /… t. CCXIII, col. 978-979. Parmi les chroniqueurs absents de la Patrologie latine, citons ceux qui sont publiés par Bouquet, Recueil des historiens des Gaules et de la France, 2e édit., Paris, 1876, t. XI, p. 161, 169, 284, 295, 34’» , 349, 354-355, 358, 382 (et. le texte complet dans Martène et Durand, Thésaurus novus anecdotorum, t. iii, col, 577-578), V27, 430 ; Paris, 1877, t. XII, p. 279, 461, 465 ; la chronique de Saint-Maixent, dans P. Marchegay et E. Mabille, Chroniques des églises d’Anjou, Paris, 1869, p. 385, 400, 401, 406, 407 ; Mathieu Paris, Hiitoria major, édit. Wats, Londres, 1684, p. 10, etc.

2’Théologiens. — Guibert de Nogent, Epistola de buccella Judx data et de veritate dominici corporis, P. L., t. clvi, col. 527-538 ; cf. De pignoribus sanctorum, 1. II, col. 629-650 ; Guillaume de Saint-Thierry, Epistola ad quemdam monachum qui de corpore et sanguine Domini scripserat, P. L., t. CLXXX, cul. 341-344 ; De sacramento altaris, col. 345-366 ; Alger de Liège, De sacramentis corporis et sanguinis dominici, P. L., t. ci. xx, cul. 739-8.V » ; Grégoire de Bergame, Tractatus de veritate corporis Christi, dans Hurler, Sanctorum Patrum opuscala eelecta, Inspruck, 1870, t. xxxix, p. 123 ; Pierre le Vénérable, Tractatus contra Pelrobrusianos, P. L., t. ci.xxxix, col. 78-S-789 ; Nucleus de sacrifwio missm (authentique ?), c. XII, dansMarg. do la Bigne, Bibliotheca Patrum, Paris, 1024, t. x, cul. 11199. — Parmi les écrits qui ne nomment ni Bérenger ni ses disciples, mais qui se rattachent au bérengarianisme, nous citerons Geoffroy de Vendôme, Tractatus de corpore et sanguine Domim. I. /… t. clvii, col. 211-214 ; S.Anselme, Epist., cvii, De corpore et sanguine Domini, P. /… t. eux, col. 255-258 ; cf. la note de la colonne 254 ; l’abbé’Abb.-iu.iui, Tractatus de fractione corporis Christi, P. L, , t. clxvi, col. 1341-1348 ; Honorius d’Autun, Eucharistion seu liber de corpore et sanguine Domini, P. /.., t. clxxii, col. 12W-1258 ; Hugues Métel, Epistola ad Gerlamiiim de sanctissimo euhari liie sacramento, /’. /.., t. CLXXXVIII, col. 1273-1276.

III. Travaux modernes. - IV. de Roye, Vita hæresiset pienit. iUia Berengarii Andegavensis archidiaconi, Angers, 1656 ; Mabillon, Vetera analecta. 2- édit., Paris, 1723, t. ii, p. 513-516 ; surtout Acla sauct. ordinis S. Benedicti, suec. VI, part. II, Pans, 1791, p. vii-xi.i, xliii-xlvi ; E. Dupin, Histoire des controverses et des matières ecclésiastiques traitées dans l’onzième siècle, Paris, 1699, p. 20-74 ; Anglade, Controverse sur l’eucharistie pendant le xr siècle, Paris, 1x58 ;.1. Bach, Die Dogniengeschichte des Mittelaltersvom christologischen Standpunkle, Vienne, 1874, t. i, p. 364-394 ; H. Reuter, Geschichte des religiosen Aufklàrung im Mittelalter, Berlin, 1875, t. i, p. 91-128, 286-296 ; O. Delarc, Les origines de l’hérésie de Bérenger, dans la Revue des questions historiques, Paris, 1876, t. XX, p. 115-155 ; Saint Grégoire VI[ et la réforme de l’Église au xr siècle, Paris, 1889, t. i, p. 203-221 ; t. ii, p. 113121, 296-327 ; t. iii, p. 352, 445-450, 454-45H (traduit beaucoup de textes relatifs à Bérenger) ; de Crozals, Bérenger, Paris, 1877 ; J. Schwane, Dogmengeschichte der Mittteren Zeit, Fribourg-en-Brisgau, 1882, p. 635-640 ; W. Brocking, Zu Berengar von Tours, dans Zeitschrift fur Kirchengeschichte, Gotha, 1892, t. xiii, p. 109-180 ; Ad. Harnack, Lehrbuch der Dogmenges’chichte, S’édit., Fribourg-en-Brisgau, 1897, t. iii, p. 347-355 ; Schnitzer, Berengar von Tours, Stuttgart, 1892 ; Ch. Gore, Dissertations on subjects connected ivilh the Incarnation, Londres, 1895, p. 247-268 ; A. Clerval, Les écoles de Chartres au moyen âge, Chartres, 1895, p. 64-67, 77-78, 118-124, 131-141 ; L. Biginelli.Ln rinascenza degli studi eucaristici nel medio evo in occasione dell’eresia di Berengario, dans le Compte rendu du IV’Congrès international scientifique des catholiques tenu à Fribourg (Suisse), i" section : sciences religieuses, Fribourg, 1898, p. 19-31 ; P. Renaudin, L’hérésie antieucharistique de Bérenger, dans L’université catholique, nouv. série, Lyon, 1902, t. XL, p. 415-447. Voir encore les autres travaux indiqués au cours de cet article et ceux qui sont indiqués dans Ul. Chevalier, Répertoire des sources historiques du moyen âge. Bio-bibliographie, col. 273-274, 2458.

F. Vernet.

BERGER Pierre, théologien français qui vivait dans la première moitié du xviie siècle. Il a publié : La suffisance de la communion sous une seule espèce arec la réfutation de G. Cassandre, in-12, Paris, 1630 ; 2° La piété de l’Eglise catholique envers Dieu, in-12, Paris. Hœfer, Nouvelle biographie générale, Paris, 1855, t. v.

V. Obi.lt.

BERGIER Nicolas-Sylvestre. —
I. Biographie.
II. Écrits.
III. Doctrine et méthode du Dictionnaire théologique.

I. Biographie. —

Il naquit le 31 décembre 1718 à Darney, près de Mirecourt, en Lorraine, paroisse dépendant alors du diocèse de Besançon et maintenant du diocèse de Saint-Dié. Il se destina de bonne heure à l’état ecclésiastique et étudia la théologie à l’université de Besançon, sous la direction de l’abbé Bullet. Rei u docteur en théologie et ordonné prèlre, il compléta ses études à Paris pendant quelques années. Rappelé par son archevêque en 1748, il fut successivement curé de Flangebouche au diocèse de Besançon (17 18-1764), et principal du collège de Besançon depuis la suppression de Compagnie de Jésus en 1764, jusqu’en 170 !). A cette époque, M. de Beaumont, archevêque de Paris, désireux d’avoir dans la capitale de la France les hommes les plus capables de défendre vaillamment l’Eglise, nomma l’abbé Bergier chanoine de l’église métropolitaine de Paris. Dans ces trois positions successives, prèlre 1res régulier, très désintéressé et soigneusement fidèle à tous les devoirs de sa charge, Bergier fut en même temps au service de l’Église partout attaquée un infatigable travailleur et un défenseur courageux. L’honorable fonction de confesseur de Mesdames, tantes du roi, de Monsieur et de Madame, n’éveilla en lui aucune ambition humaine et ne lit point fléchir sa noble résolution de servir constamment la cause de la vérité si universellement outragée, Bergier mourut à Versailles le (.l avril 1790. Il était membre associé de l’Académie île Stanislas à Nancj depuis 1772 et les procès-verbaux manuscrits de celle Société contiennent une autobiographie et un discours de réception. VoirFavier, Table alphabétique des publications de l’Académie de Stanislas, Nancy, PJ02, p. 00.