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COMMERCE


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duction livrée par lui au commerce pour 1 i » """'""- : mv

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le pri ! d et celui du détail un. majoration de

Ip |û( La majoration de 100 p. 10 ail des in iit un cas normal. P

, elle est bien plus forte : 1e cent d’aiguilles peut coût, r à une ménagère ce que le mille

on i nist ur. L’i lévation des prix de détail

il ni ; d’abord, tous re intermédiaires

doivent avoir un capiul et des rrais d’installation ; Us doivent hausser en proportion leur prix de vente, bnB uite leur chiffre d’affaires est restreint et ils sont

ins sûrs d'être payés, vu le caractère ordinaire de

leur clientèle.

2. Commerce extérieur ei commerce intérieur. commerce intérieur comprend les échanges qui se font ., i’i n iépieur du pays, Le commerce extérieur les échanges qui se font avec l'étranger sous forme d’exportations ou d’importations. Dans le régime de la grande industrie un pays fabrique plus que ne le demande La consommation intérieure, il doil donc recourir à l’exportation pour écouler ses produits et alimenter ses usines. Le commerce d’exportation s’effectue avec l'étranger, voit à l’aide d’une succursale, suit à l’aide d’une maison associée qui n’est que le prolongement de la maisonmère effectuant les mêmes opérations, oici comment se divisent les commerçants qui Opèrent avec 1 étrange 1 '- j »

a) Les exportateurs ont leur propre maison de vente dans les différentes places où ils font le commerce ; celle-ci est en correspondance avec la maison de France, qui a la direction générale de l’entreprise.

b) Les commissionnaires sollicitent et reçoivent les commandes des clients à l'étranger. Ils sont en quelque sorte les mandataires de ceux-ci. recevant des ordres précis pour telle marchandise, ou bien agissant au mieux des intérêts de leur correspondant.

c) Les industriels négociants envoient des employés de leurs maisons prendre des ordres sur leurs propres articles, dans le pays même du consommateur. Parfois les fabricants ont" leurs maisons exclusivement en France ils vendent leurs produits aux exportateurs, aux commissionnaires et directement aussi aux acheteurs étrangers, qui viennent à chaque saison faire leurs approvisionnements.

Pour connaître le résultat du commerce extérieur sur la fortune nationale, on a proposé d'établir la différence entre la valeur des exportations et des importations ; c’est ce qu’on a appelé la balance du commerce. On la regarde comme favorable, quand la somme des exportations dépasse celle des importations. Les ventes l’emportent-elles sur les achats, il y aura un solde à recevoir en numéraire, ce numéraire qu’on est tenté de regarder comme la seule richesse.

On oublie, en raisonnant ainsi, que l’estimation de la marchandise est faite à l’entrée et à la sortie d’après les cours qui ont lieu à l’intérieur, cours qui sont loin d'être ceux de l’extérieur. U faut bien que la marchandise exportée soit vendue à un prix plus élevé que les prix d’estimation à L’intérieur, puisqu’elle a à supporter tous les Irais de transport, d’assurance et de commission, et de plus le bénéfice de l’exportateur. Les prix officiels, relevés par l’administration des douanes, ne peuvent donc pas nous éclairer sur le bénéfice que L'écart des sommes exportées et importées paraît devoir nous indiquer.

Bien plus, si nous observons ce qui se passe dans les pays les plus riches, comme l’Angleterre, nous constatons que la balance du cjmmeice lui est depuis long lune

I ranie dan » ce* dernier » temps.

juc.on entend ! , ., , , !. et des dettes d’un p

lance des paumentel des comptes ; ce qui .i.ii.i. ut de a Ile du commi r. que tient le mouven On distingue le commerce général et le c.

, le premier, on entend l’ensemble des marchandises qui entn ni ou sortent du ; le second, on entend.â l’exportation, seulement chandises produites al intérieur.elà fimp nui sont consomméesàl int. ri. urà LVxcli , , , | „ certains pays, la différence peut être consid ble, notamment pour la Belgique qu. dimensions et sa position géographique destinent a un transit, qui donne d’ailleurs de sérieux bénéfices.

j / ;, , ;, .ial du commerce. - Le pr. Hat

de l'échange est de procurer aux deux parties un avantage réel. Cette vérité banala cependant été les physiocrates. Ils prétendaient que l'échange j vait rien faire gagner à personne. Kn effet. disaient-Os, lout échange, s’il est équitable, suppo , , , , , , valeurs échangées et implique, [uen

qu’il n’y ait ni gain ni perte d’aucun côte 1 qu’il peut v avoir une dupe, mais en ce cas ii, profit de l’un a pour compensation exacte le dommage de 1 autre, en sorte que dans tous Les cas le résultat final est zéro.

jsonnement est un pur sophisme. Il suffit d marquer d’abord, que si aucun échange ne fa gaimer à personne ou si tout échange supposait lucesLirement une dupe, il serait difficile de comprendre pourquoi les hommes persistent à pratiquer 1 échange depuis tant de siècles. En réalité, ce que je cède par l'échange est toujours moins utile pour moi, moins désirable, car sans cela il est bien évident que je ne e c.d.rais pas : et mon coéchangiste fait de son cote le même raisonnement. Chacun de nous reçoit en valeur d'écluxiige l'équivalent de ce qu’il donne, mais la valeur l’utilité subjective est différente et par sa ditU-rence même détermine l’acte d'échani

Un autre avantage de l'échange, ces, de produire la division, la spécialisation du travail. Si. en e.let.lecb n’existait pas. chaque homme devrait se préoccuper de produire tout ce qui est nécessaire à ses besoins, et en supposant que ses besoins soient au "ombre de dix par exemple, il devrait faire dix métiers d.Œrenfa serait obligé de régler sa production, non point sur ses aptitudes, mais sur ses besoins. 1 lu Jour ou 1 échange est mis en pratique, la situation est complètement intervertie chaque homme, sûr désormais de pouvoir se procurer par l'échange tout ce qui lui sera nécessaire se préoccupe seulement de faire ce qu.1 pourra faire le mieuxil règle désormaissa production, non su. besoins, mais sur ses aptitudes ou ses moyens.

La cause initiale du progrès dans Tordre économique est la division du travail ; plus celle-ci est avancée, plus la puissance de l’homme sur la matière grandit. la division du travail est la conséquence direct. l'échange commercial ; sans lui.e.tte division serait impossible. Le commerce joue dans un organisme social Le même rôle que l’appareil circulatoire dans un organisme animal : l’un et l’autre se chargent de distribuer les produits.

H s’est trouvé des économistes pour soutenir que seule l’industrie agricole ou l’agriculture était productrice, parce qu’il n a production que H <* » S = créa ùon de matière nouvelle. Aux physiocrates on a répondu que l’industrie proprement dite OU industrie manufacturière donne, en les transformant, une utilité,

une valeur à des matières qui par elles-mêmes lien ont pas étant s, abondantes que tout le monde en pourrait