Page:Alhaiza, Cybèle, voyage extraordinaire dans l'avenir, Georges Carré, 1904.djvu/288

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
290
CYBÈLE

fait comprendre que les temps n’étaient plus les mêmes et qu’au Parthénon nouveau l’on pratiquait un autre culte que celui de Pallas.

La première visite d’Alcor et de ses compagnons fut naturellement pour le merveilleux édifice dont ils ne descendirent qu’après avoir longtemps admiré la science de ses courbes et de ses proportions, l’harmonie de ses vives peintures murales et contemplé au loin du haut des degrés du péristyle, les monts célèbres du Penthélique dont des milliers d’années de travail n’avaient pas épuisé les précieuses carrières, et de l’Hymète qui donnait encore le doux miel de ses abeilles ; plus loin encore entre l’échancrure des deux éminences, les plaines de Marathon où vainquit Miltiade ; à leurs pieds la nouvelle Athènes, ville moderne et assez semblable à toutes celles de l’époque, mais où se trouvaient conservées les plus riches reliques de la primitive antiquité à côté des restes d’époques plus rapprochées de la Grèce qui commençait aux Pélasges, et de celle qui recommençait à Kanaris et à ses héroïques marins, jusqu’à l’Hellade des temps pacifiques et sans histoire tourmentée, venus après ces anciennes époques de violences et d’agitations.

Sur les flancs de l’Acropole rendus aisément accessibles au moyen d’ingénieux engins de circulation comme ceux que Marius avait trouvés à Alger,