Aller au contenu

Page:Allaire - La Bruyère dans la maison de Condé, t. 1, 1886.djvu/595

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
prince le cordon bleu de l’ordre du Saint-Esprit. — Qu’est-ce que la gueule enfarinée ? — Lutte de modération entre Mme de Montespan et Mme de Maintenon. — La maladie du roi plus aiguë. — Défaite de Mme de Montespan. — Carrousel de Thalestris, reine des Amazones. — Promotion de famille dans l’ordre du Saint-Esprit. — Le prince de Conti vient recevoir le cordon bleu et retourne aussitôt en exil à Chantilly. — Triomphe de Mme de Maintenon, et fondation de Saint-Cyr. — Enfin M. le Duc reçoit les grandes entrées, un peu tard, et avec des restrictions qui consolent la jalousie des courtisans 
 395


1686 (mai-août).

La paix régnait en France : le roi ne craignait rien, ni au dehors ni au dedans. — Condé à Chantilly menait une vie douce et tranquille. — Lune de miel du duc et de la duchesse de Bourbon. — Leçons de la Bruyère sur l’esprit de conversation ; Arténice. — Leçons de la Bruyère sur l’histoire de Henri II — La cour de Mgr le Dauphin rappelle le règne de Henri II et Henri III. — Grossesse de la Dauphine. — Bessola, la princesse de Conti et Mme de Choiseul. Les beaux messieurs de Sainte-Maure, de Marsan, de Comminges, de Créquy. — Débauche chez Monseigneur. — La duchesse de Bourbon a des vapeurs. — De Marsan et Comminges exilés. — Complot de M. de Sainte-Maure avec Mme de Polignac pour s’emparer du Dauphin. — Le roi veille sur son fils. — Quelle cour de sauvages autour de l’héritier de la couronne ! — Leçon de géographie politique par la Bruyère sur le pays des Tournesols, leurs mœurs et leur religion. — Le roi et Condé sont très souffrants : ils le supportent tous deux gaiement ; gaieté plus vive et plus franche de la duchesse de Bourbon. — Joie de la Bruyère à l’instruire. — La Dauphine donne le jour au duc de Berri. — Réflexions du moraliste sur le mariage de Monseigneur. — Un grand attachement et de sérieuses affaires ont jeté le duc de Bourbon dans son naturel. — Bonheur de la Bruyère en voyant celui de l’Altesse. — Il devient plus modeste 
 422


1686 (août-novembre).

La Bruyère enseigne, d’après Mézeray, la doctrine politique de l’Hospital au duc de Bourbon. — Images de la cour de Henri III. — Hypocrisie à la cour de Louis XIV. — Directeurs et confesseurs. — Singuliers apôtres que Louvois et sou frère l’archevêque de Reims : indignation de Bossuet. — Double silhouette de Mgr l’archevêque de Paris et de Mgr l’évêque de Grenoble. — Réception de l’ambassade de Siam par Louis XIV. — Aggravation du mal du roi. — On craint pour sa vie. — Cabales et complots autour du Dauphin. — Anet ; libertinage et fêtes. — Prise de Bude par les Impériaux. — La ligue d’Augsbourg devient menaçante. — Le roi se résout à subir la grande opération. — Il s’y prépare en secret, comme s’il allait mourir. — Il maintient l’ordre dans son royaume et la bonne intelligence dans sa famille. — Louvois et Seignelay contraints de paraître s’aimer. — Monseigneur n’était point le grand homme qu’on rêvait. — Hypocrites et libertins sont inquièts de ce qui va arriver. — Tristesse de la cour. — Gaieté de La duchesse de Bourbon. — Elle tombe malade de la petite vérole. — Condé vient de Chantilly à Fontainebleau pour la soigner. — La cour part pour Versailles. — Le roi subit la grande opération. — Joie du peuple en apprenant que le roi est sauvé 
 450