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LES BEAUX-ARTS
DEVANT M. FRANCISQUE SARCEY


Je venais de sortir de mon domicile et je flânais, le bas de mon pantalon relevé et l’esprit ailleurs.

À la hauteur de la rue Fromentin, je fis la rencontre d’un homme qui, très poliment, à mon aspect, leva son chapeau.

Cet homme, disons-le tout de suite pour ne pas éterniser un récit dénué d’intérêt, n’était autre qu’un nommé Benoît, le propre valet de chambre de M. Francisque Sarcey, l’esthète bien connu.

Avez-vous remarqué, astucieux lecteurs, et vous, lectrices qui la connaissez dans les coins, comme les méchantes idées vous arrivent avec la rapidité de l’éclair lancé d’une main sûre, alors que les bonnes semblent chevaucher des tortues, pour ne point dire des écrevisses ?

L’idée que me suggéra la rencontre de Benoît